6 contributeurs nous guidant vers un monde sans travail des enfants

L’assistance technique, la coordination multipartite et l’encadrement mondial sont les éléments clés de ces engagements d’action 2021

Nous mettons en évidence certains engagements d’action 2021 que nous avons pris.

Inspirez-vous de ces brefs récits sur la façon dont les gouvernements, les agences des Nations Unies, les ONG, les universités, les organisations, les partenaires tripartites et bien d’autres se joignent au mouvement mondial en faveur des enfants.

Comment éviter l’augmentation annoncée du travail des enfants ?

La crise du COVID-19 menace d’éroder davantage les progrès mondiaux à moins que des mesures urgentes ne soient prises. 

Selon les estimations mondiales 2021 sur le travail des enfants, sans mesures d’atténuation, 8,9 millions d’enfants supplémentaires seront probablement astreints au travail des enfants d’ici la fin de 2022 en raison de l’augmentation de la pauvreté due à la pandémie.  

Mais, l’impact réel dépendra des réponses politiques.

Une augmentation de la couverture de protection sociale pourrait compenser l’impact du COVID-19 sur le travail des enfants, ce qui nous ramènerait vers la voie des progrès.

Considérez les impératifs politiques plus larges pour mettre fin au travail des enfants, tels que l’application des lois et règlements conçus pour protéger les enfants.

Voici ce que font certains de nos contributeurs :

Organisation Internationale du Travail (OIT)

L’Organisation internationale du travail est une organisation des Nations Unies basée à Genève. 

L’OIT, avec l’UNICEF, est le dépositaire de l’ODD 8.7, qui appelle toutes les parties prenantes à mettre fin au travail des enfants.  

Son engagement d’action 2021 vise à diriger, soutenir et coordonner une action collective multipartite contre le travail des enfants en 2021.

L’organisation se réjouit de favoriser une communauté de parties prenantes qui peuvent apprendre les unes des autres et se soutenir, ainsi que d’identifier des projets, programmes réussis. , et des initiatives qui peuvent être intensifiées dans les années à venir.  

« L’OIT s’engage à partager aussi largement que possible les connaissances et les bonnes pratiques sur le travail des enfants ; à encourager, trouver et partager des solutions numériques et financières innovantes pour mettre fin au travail des enfants ; continuer à soutenir les mandants dans leur lutte contre le travail des enfants au niveau national ; et à faciliter le processus et d’encourager les pays qui se sont engagés à progresser vers la ratification de la convention n° 138 sur l’âge minimum cette année. »  Tout au long de l’année, l’OIT jouera un rôle de coordination pour faire correspondre les décideurs qui pourraient se soutenir mutuellement sur le terrain et tirer parti de son outil de mobilisation des connaissances pour maximiser la diffusion des dernières estimations mondiales sur le travail des enfants. 

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UNICEF

UNICEF est une organisation des Nations Unies basée à New York. L’UNICEF, avec l’OIT, est le dépositaire de l’ODD 8.7.

Son engagement d’action 2021 vise à continuer à rendre le travail des enfants visible, à plaider en faveur de l’action nécessaire de toutes les parties prenantes et la soutenir pour éliminer le travail des enfants, notamment en partageant les connaissances et les bonnes pratiques au niveau national et mondial.

« L’UNICEF travaille avec divers partenaires à tous les niveaux pour éliminer le travail des enfants, y compris les gouvernements, les entreprises, les organisations de la société civile, les communautés et les enfants eux-mêmes. Il s’agit notamment d’aborder l’impact et de tirer parti de l’influence du secteur privé. En 2020, l’UNICEF a soutenu des actions visant à éliminer le travail des enfants dans 57 pays. »

Tout au long de l’année, l’UNICEF aura un impact en soutenant des actions concrètes sur le terrain ; en améliorant la compréhension et la visibilité du travail des enfants et de ses causes profondes ; en développant de nouvelles approches pour aborder les droits de l’enfant avec le secteur privé ; en surveillant les progrès vers l’ODD 8.7 ; et en engageant les parties prenantes à travers des appels à l’action et en promouvant des actions prioritaires.

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États-Unis

Le ministère du Travail des États-Unis est une institution gouvernementale. 

Son engagement d’action 2021 vise à contribuer à la réduction du travail des enfants au niveau international et national grâce à l’assistance technique, la recherche, la politique commerciale et l’application.

Les États-Unis fourniront 57 millions de dollars et mobiliseront les ressources de divers ministères pour lutter contre le travail des enfants.

« Notre engagement d’action contribuera à mettre fin au travail des enfants à l’échelle internationale en impliquant les travailleurs, la société civile, les bailleurs de fonds et les entreprises et en les aidant à lutter contre le travail des enfants à la fois dans leurs propres sphères d’influence et en collaboration ; … en luttant contre la traite des enfants par la protection, la poursuite, la prévention et les partenariats ; et par la négociation, le suivi et l’application d’une politique commerciale centrée sur le travailleur. »

Tout au long de l’année, les États-Unis empêcheront le travail des enfants par le biais de la protection, des poursuites, de la prévention et des partenariats, ainsi qu’en mettant l’accent sur les enfants dans l’adversité. 

Ils impliqueront la division des salaires et des heures du ministère du Travail, le Bureau du ministère d’État pour surveiller et combattre la traite des personnes, l’USAID et le bureau du représentant américain au commerce.  

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Japon

Le ministère japonais de la Santé, du Travail et du Bien-être est une institution gouvernementale.  

Son engagement d’action 2021 vise à soutenir et à inspirer les efforts visant à éliminer le travail des enfants en Asie par le biais de la législation, des contributions financières à l’OIT et des initiatives de sensibilisation.

« Pour garantir la prévention du travail des enfants au Japon, nous veillons à l’application de la loi sur les normes du travail et d’autres lois pertinentes. De plus, tout en coopérant avec les agences administratives et les OBNL concernées, nous nous efforçons de fournir un soutien à l’emploi et aux moyens de subsistance pour les enfants, les jeunes et leurs familles qui ont des difficultés financières. »  

Tout au long de l’année, le gouvernement sensibilisera aux différentes déclarations de l’OIT, à la Déclaration de l’OIT sur les EMN et aux Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales, qui appellent toutes à l’abolition du travail des enfants.

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France

En avril 2021, la France a exprimé son souhait de devenir un pays pionnier de l’Alliance 8.7 auprès du Directeur général de l’OIT, par le biais d’une lettre signée conjointement par plusieurs ministères.  

Son engagement d’action 2021 vise à renforcer l’engagement du pays en faveur de l’élimination du travail des enfants en organisant une réunion de tous les acteurs français, pouvoirs publics, partenaires sociaux, réseaux d’entreprises et associations pour élaborer dans les meilleurs délais un plan d’action national ambitieux.

« Les travaux menés dans le cadre de la candidature au statut de Pays Pionnier Alliance 8.7 visent à améliorer la synergie et l’impact de l’action que la France mène contre le travail des enfants, sur son territoire et dans le monde, en s’appuyant sur son cadre législatif. » 

Tout au long de l’année, la France organisera des discussions entre cinq groupes de travail dédiés pour permettre de cartographier le cadre existant et l’ensemble des actions menées par la France pour atteindre la cible 8.7 des objectifs de développement durable, notamment l’élimination du travail des enfants des enfants

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Allemagne

En 2021, l’Allemagne demandera officiellement à devenir un pays pionnier de l’Alliance 8.7 et organisera un atelier national au niveau des experts.

Son engagement d’action 2021 vise à assumer la responsabilité mondiale de travailler plus dur et d’être plus efficace dans la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé.

Le pays prévoit d’appliquer la législation sur le devoir de diligence en matière de droits de l’homme dans les filières et d’aider les entreprises à mettre en œuvre efficacement les exigences.

« L’objectif de la législation nationale sur le devoir de diligence en matière de droits de l’homme dans les filières est d’obliger les entreprises basées en République fédérale d’Allemagne et les succursales non basées en Allemagne à entreprendre un devoir de diligence en matière de droits de l’homme et d’environnement si elles dépassent une afin d’assumer leurs responsabilités dans leurs filières. »

La législation sur le devoir de diligence en matière de droits de l’homme dans les filières a été récemment adoptée.

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#EndChildLabour2021